1. Pourquoi les vacances ne sont pas toujours synonymes de bonheur ?
On idéalise souvent les vacances comme une parenthèse enchantée… Mais parfois, c’est une parenthèse qui gratte un peu. Et c’est justement parce qu’on l’attendait avec tellement d’espoir qu’elle peut nous décevoir ou nous désorienter.
Le relâchement du rythme
Tout au long de l’année, on court. On fait, on gère, on organise. Et puis d’un coup, tout s’arrête.
Le réveil ne sonne plus. L’agenda se vide. Et ce qu’on pensait être un soulagement peut vite devenir un vide étrange.
Ce vide, il laisse remonter les émotions mises de côté : une fatigue profonde, des tensions restées planquées, ou ce “je ne sais quoi” qui serre la gorge sans prévenir.
Le silence, le calme, c’est beau… mais c’est aussi brutal quand on n’a pas appris à s’y déposer.
La pression d’être heureux(se)
Les vacances, c’est censé être “le moment du bonheur”.
On voit des photos partout : cocktails à la main, peaux dorées, éclats de rire en bord de mer…
Et si toi, tu ne ressens rien de tout ça ? Si tu n’as envie de rien, ou que tu rêves juste de rester sous un plaid (même en juillet) ?
Eh bien, tu peux vite te sentir “à part”, anormal(e), un peu cassé(e) dans une machine où tout le monde a l’air de tourner à plein régime.
Mais rappelle-toi : les photos ne montrent jamais les coups de mou ni les doutes. Et être humain(e), ce n’est pas une story filtrée.
La solitude
Pour certaines personnes, les vacances sont une respiration sociale. Pour d’autres, c’est un isolement encore plus douloureux.
Quand tu es seul(e), que ce soit physiquement ou émotionnellement, l’été peut accentuer ce sentiment : les rues se vident, les habitudes se figent, et les autres semblent tous “en tribu”.
Même entouré(e), tu peux te sentir seul(e) si tu ne te sens pas relié(e), écouté(e), compris(e). Et ça, c’est une forme de solitude encore plus sournoise.
Il ne faut pas minimiser cette sensation : elle mérite d’être accueillie avec douceur, pas d’être camouflée derrière un “allez, souris un peu”.
Le retour des pensées
On croit parfois qu’on va se reposer… et en fait, on se fait envahir.
Quand le mental n’est plus distrait par les obligations et les rendez-vous, il se met à tourner en boucle.
Les soucis qu’on avait mis sous le tapis ressortent, plus grands, plus sombres parfois, parce qu’on a enfin le temps de les regarder.
Ce n’est pas un signe de faiblesse, c’est un processus naturel. Ce n’est pas agréable, certes, mais c’est souvent le début d’un rééquilibrage plus profond.
Ce qui remonte cherche simplement à être reconnu… et de temps en temps, un bon soupir vaut toutes les résolutions du monde.
Face à toutes ces réalités, il est légitime de chercher du soutien ou des outils pour adoucir ce passage. C’est là que des approches naturelles et bienveillantes peuvent faire une réelle différence dans la gestion des émotions durant cette période.
2. Fleurs de Bach : un bouquet de douceur pour l’âme
Quand les émotions s’invitent à la fête sans avoir été conviées, les Fleurs de Bach peuvent devenir des compagnes précieuses.
Elles n’ont pas la prétention de faire disparaître les vagues… mais elles nous aident à surfer dessus avec plus de grâce, de recul, et de paix intérieure.
Leur force ? Elles agissent en douceur, sans effets secondaires, pour rééquilibrer les états émotionnels perturbés — tristesse, découragement, fatigue mentale, perte de sens… des classiques estivaux méconnus.
Voici quelques fleurs à glisser dans ta trousse de secours émotionnelle version vacances
Mustard : pour les chagrins sans raison
Tu es à la plage, tout va bien en apparence… et pourtant, tu ressens un triste nuage t’envahir sans aucune explication logique.
Aucune “vraie” raison. Pas de dispute. Pas de mauvaise nouvelle. Juste un voile gris sur ton cœur.
C’est précisément là que Mustard agit. Cette fleur t’aide à laisser cette brume se dissiper naturellement, sans forcer, comme un lever de soleil après un orage nocturne.
Elle ramène une joie intérieure douce, sans euphorie artificielle. Juste… le retour de la lumière. Et ça, c’est précieux.
Gentian : quand le moral flanche vite.
Gentian, c’est pour celles et ceux qui ont un moral de yoyo : une difficulté, un contretemps, et bam, tout l’édifice s’écroule.
Tu avais prévu un été de repos, mais un souci familial ou un imprévu logistique te fait perdre confiance.
Cette fleur soutient ta capacité à relativiser, à reprendre courage après un échec ou un coup dur, même petit.
Elle réinstalle cette voix intérieure qui dit : “ça ira mieux demain”. Et souvent, c’est tout ce dont on a besoin pour ne pas sombrer.
Sweet Chestnut : les moments de grande détresse intérieure
C’est la fleur des grandes traversées émotionnelles.
Si tu ressens un sentiment de vide abyssal, un mal-être profond, une douleur presque existentielle… alors Sweet Chestnut peut t’offrir un appui intérieur puissant.
Elle ne va pas “effacer” la souffrance, mais elle te permet de tenir debout au milieu de la tempête, avec cette conviction discrète, mais forte : « tu vas t’en sortir ».
Elle agit comme un baume sur l’âme, dans ces moments où tout semble s’effondrer.
Olive : quand tu es au bout du rouleau.
Fatigue extrême. Plus d’énergie, plus d’envie, plus de goût à rien. Tu n’as pas besoin qu’on te remotive, tu as juste besoin qu’on te laisse t’écrouler sans te juger.
Olive est la fleur du repos profond et réparateur. Elle parle aux corps vidés, aux esprits épuisés, aux cœurs rincés.
Elle ne te demandera rien. Elle t’invite juste à ralentir, à dire non, à dormir, à respirer. Elle remet du carburant dans ton moteur, tout simplement.
💡 Ces fleurs se prennent en gouttes, seules ou combinées, plusieurs fois par jour. L’idéal ? Être accompagné(e) par un(e) praticien(ne) pour identifier ce qui se joue en toi avec précision, et composer un élixir sur mesure.
3. Alimentation : nourrir son moral autant que son corps
On l’oublie souvent, mais notre cerveau est un gros glouton. Il adore qu’on le chouchoute à coups de bons gras, de sucres lents, de minéraux et de douceurs réconfortantes (émotionnelles et digestives).
Quand le moral flanche, ce n’est pas que dans la tête : c’est aussi dans l’assiette.
Et l’été, entre glaces, apéros et repas décalés, on perd parfois nos repères… ce qui n’aide pas notre équilibre émotionnel.
Voici quelques points de repère simples pour remettre un peu de lumière dans l’assiette et dans la tête.
1. Ne pas sauter les repas
En vacances, le rythme change. On fait la « grasse mat’ » on grignote à l’heure du goûter, on “zappe” le déjeuner… et sans s’en rendre compte, on dérègle son horloge biologique.
Et que se passe-t-il quand le cerveau manque de carburant ?
Fatigue, irritabilité, trous de mémoire, hypersensibilité… Tu l’as compris : sauter un repas, c’est sauter sur une bombe émotionnelle.
Même si tu n’as pas faim, pense “ancrage” : un smoothie, une salade, une tartine, mais quelque chose de nourrissant et régulier.
2. Miser sur les aliments riches en tryptophane
Le trypto-quoi ? Le tryptophane, c’est un acide aminé essentiel à la production de sérotonine, l’hormone du bonheur.
Et bonne nouvelle : on en trouve dans pleins d’aliments simples, naturels, accessibles.
👉 Ce que tu peux mettre au menu :
- Banane (le snack parfait pour l’humeur et l’énergie)
- Chocolat noir (min. 70 %, pour le magnésium et la bonne humeur)
- Graines de courge ou de tournesol
- Œufs (à la coque, mollet, brouillés… fais-toi plaisir)
- Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges)
- Flocons d’avoine
Bonus : associe-les à des glucides lents (riz complet, quinoa, patate douce) pour optimiser leur assimilation par le cerveau.
3. Limiter les excès de sucre et d’alcool
Oui, c’est l’été. Oui, c’est tentant. Mais sucre + apéro + manque de sommeil, c’est la recette d’un crash émotionnel garanti.
Pourquoi ? Parce que le sucre fait monter la glycémie en flèche… puis provoque une chute brutale → fatigue, irritabilité, tristesse.
L’alcool, lui, perturbe le sommeil profond, déshydrate, et déséquilibre la chimie cérébrale.
Tu peux savourer un mojito ou une glace, bien sûr ! Mais sans oublier d’écouter ton corps, et surtout de ne pas en faire une béquille émotionnelle.
4. Faire le plein d’oméga 3 : les bons gras du cerveau
Tu veux du soutien pour ton système nerveux ? Oublie les régimes “zéro gras” et offre à ton cerveau ce dont il raffole : des oméga 3.
👉 Où les trouver ?
- Poissons gras : maquereaux, sardines, saumon sauvage (si possible bio ou issu de la pêche durable)
- Huiles végétales : colza, lin, noix (à consommer crues pour préserver les nutriments)
- Graines : chia, lin, noix
Les oméga 3 ont un effet anti-inflammatoire naturel sur le cerveau. Ils favorisent la stabilité émotionnelle, la clarté mentale et limitent les états dépressifs.
Bref : ils sont tes amis. Et si tu as du mal à en consommer assez, pense aux compléments alimentaires (avec un bon rapport DHA/EPA).
Des idées de repas bons pour le moral

🥗 Salade “bonne humeur” au quinoa
- Quinoa + avocat + tomates cerises + roquette + graines de courge + feta
- Vinaigrette : huile de colza, citron, herbes fraîches
🍳 Tartine douceur du soir
- Pain complet grillé + houmous ou purée de lentilles + courgettes grillées + œuf mollet
🥣 Bol réconfort banane-choco
- Banane écrasée + flocons d’avoine + lait végétal enrichi + chocolat noir râpé + amandes + cannelle
🍵 Soupe froide melon-basilic
- Melon mixé + citron + basilic frais + (option : yaourt végétal pour la texture)
L’idée, ce n’est pas de cuisiner des plats étoilés, mais de t’apporter régularité, énergie douce et réconfort dans l’assiette.
4. Aromathérapie : ces odeurs qui apaisent le mental
Certaines odeurs ne font pas que sentir bon : elles touchent directement notre système nerveux.
C’est la magie de l’aromathérapie, cette branche douce mais puissante de la naturopathie qui agit en quelques secondes via… ton nez.
Les huiles essentielles (HE), ce sont des concentrés d’actifs végétaux. Et comme tout concentré, elles demandent de la connaissance, du respect, et une utilisation bien encadrée.
Mais bien choisies et bien utilisées, elles peuvent être de vraies alliées pour apaiser les tempêtes émotionnelles de l’été.
Voici trois huiles essentielles précieuses contre la déprime estivale — testées, éprouvées, adorées (et maniées avec précaution, bien sûr !).
🍊 Petit grain bigaradier
- Nom latin : Citrus aurantium ssp. aurantium
- Chémotype : Linalol
- Propriétés émotionnelles :
C’est l’huile de la détente nerveuse profonde. Elle apaise l’agitation intérieure, calme le stress, et invite à relâcher les tensions accumulées dans le corps… et dans la tête.
Elle favorise aussi le sommeil et la régulation émotionnelle quand le cœur est survolté. - Utilisation :
– En diffusion douce, 15 à 20 minutes en fin de journée
– En inhalation sèche : 1 goutte sur un mouchoir ou sur le poignet
– En massage, diluée dans une huile végétale (1 goutte pour 1 c. à soupe d’huile, sur le plexus ou le dos) - Précautions :
– Peut être légèrement irritante sur peau sensible
– Ne pas utiliser pure
– Éviter chez l’enfant < 3 ans et chez les personnes très allergiques
C’est une huile “cocon”, idéale pour faire retomber la pression doucement mais sûrement.
🌿 Lavande vraie
- Nom latin : Lavandula angustifolia
- Chémotype : Acétate de linalyle, linalol
- Propriétés émotionnelles :
Sédative douce, équilibrante du système nerveux. Elle apaise les angoisses, favorise un sommeil réparateur, calme les tensions mentales et musculaires.
C’est une huile polyvalente, très bien tolérée, qu’on devrait presque tous avoir dans notre sac. - Utilisation :
– En diffusion dans la chambre avant le coucher
– 1 goutte sur un galet ou sur l’oreiller (pas directement sur la peau)
– En massage sur la plante des pieds ou la nuque, toujours diluée - Précautions :
– À éviter en tout début de grossesse
– Peut être légèrement hypotensive (à surveiller chez les personnes très fatiguées)
– Attention aux confusions avec la lavande aspic ou lavandin, qui ont d’autres propriétés
C’est le “doudou olfactif” de l’aromathérapie. Douce, enveloppante, profondément équilibrante.
🌿 Basilic tropical
- Nom latin : Ocimum basilicum CT méthylchavicol
- Chémotype : Méthylchavicol (estragole)
- Propriétés émotionnelles :
Elle agit sur le mental saturé, les pensées en boucle, les tensions digestives liées au stress. C’est une huile qui “coupe le moteur” quand la tête tourne trop vite.
Très utile dans les cas de surmenage émotionnel et de fatigue nerveuse profonde. - Utilisation :
– En olfaction ponctuelle (1 goutte sur un mouchoir à respirer doucement)
– En massage abdominal (très diluée, 1 goutte pour 2 c. à soupe d’huile végétale) - Précautions :
– Interdite pendant la grossesse et l’allaitement
– Pas d’usage prolongé : hépatotoxique à forte dose
– Réservée à l’adulte, sur courte durée, avec avis professionnel
C’est l’huile “reset” du cerveau : à manier avec précision, mais d’une efficacité redoutable sur les pensées envahissantes.
📌 Quelques rappels essentiels pour bien les utiliser :
- Toujours tester une petite dose dans le pli du coude avant usage (test allergie)
- Ne jamais appliquer pure sur la peau, sauf cas très spécifiques (et jamais sans avis)
- Pas d’exposition au soleil juste après application
- Pas d’usage chez les femmes enceintes ou allaitantes sans accompagnement
- Les enfants de moins de 6 ans : diffusion très douce uniquement, pas d’usage cutané sans encadrement
💡 Et si tu débutes, privilégie la diffusion ou l’olfaction sèche — c’est doux, sécurisé, et déjà très efficace.
Alors non, tu n’es pas bizarre si tu as le moral en berne pendant les vacances.
Tu n’es pas “ingrat”, “compliqué” ou “asocial”.
Tu es juste humain(e). Et parfois, le calme de l’été agit comme un miroir. Il reflète ce qu’on n’a pas eu le temps d’écouter pendant l’année.
La bonne nouvelle ? Il existe des solutions naturelles, douces et efficaces pour traverser cette période avec plus de sérénité : des fleurs pour l’âme, une assiette qui réconforte, des huiles essentielles qui chuchotent à ton système nerveux que tout ira bien.
Alors, ne cherche pas à être “au top”. Cherche juste à être en paix avec toi-même. Et si certains jours sont gris… tu sais maintenant où trouver ta lumière.
Et pour finir, une petite citation à garder dans ta poche de short :
« Ce n’est pas parce que tu es à plat que tu es cassé(e). Parfois, il faut juste recharger, pas réparer. »
Alors… pause, respiration, et un peu de bienveillance envers toi-même
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