Introduction
Quand la maladie s’invite dans une vie, elle ne frappe jamais qu’un seul endroit.
Elle atteint le corps, bien sûr, mais aussi le moral, les pensées, les émotions.
Elle bouleverse nos repères, nos projets, et parfois même notre confiance.
En consultation, j’entends souvent des phrases comme :
« Je ne me reconnais plus. »
« Je n’arrive plus à gérer mes émotions. »
« J’ai l’impression d’être un fardeau. »
Et derrière ces mots, il y a tout un monde d’émotions mêlées : la peur, la colère, la fatigue, la culpabilité, le découragement.
La maladie ne se résume donc pas à un diagnostic : c’est une expérience humaine complète, physique, mentale et émotionnelle.
C’est là que les Fleurs de Bach trouvent tout leur sens.
Elles n’ont pas pour mission de guérir la maladie, mais d’aider la personne à retrouver un apaisement intérieur, un espace où l’émotion cesse d’être une vague qui submerge, pour devenir une information que l’on peut entendre sans se perdre.
Quand la maladie touche aussi les émotions : comprendre le lien entre corps et équilibre émotionnel
La maladie n’affecte pas seulement le corps. Elle éveille un flot d’émotions souvent intenses : peur, découragement, colère, tristesse… Les Fleurs de Bach offrent un soutien précieux pour aider à retrouver l’équilibre entre le corps et le cœur.
Quand on reçoit un diagnostic, quand la douleur s’installe ou que le corps se fatigue, l’émotion est souvent la première à réagir.
La peur du futur, la colère contre ce qui arrive, la tristesse face à ce qu’on ne peut plus faire…
Chaque étape du parcours de soin est une onde émotionnelle différente.
Il y a d’abord le choc : cette sidération qui empêche parfois de penser clairement.
Puis vient le déni, cette manière de se protéger du trop-plein.
Et parfois la révolte  contre soi, contre la vie, contre le corps.
Avant, petit à petit, de trouver un espace d’acceptation.
Ce chemin, personne ne le traverse de la même façon.
Et c’est justement pour cela qu’il est essentiel de pouvoir accueillir ce que l’on ressent, sans jugement.
Les Fleurs de Bach nous y aident, parce qu’elles agissent comme un langage émotionnel universel.
Elles ne demandent pas d’expliquer, de justifier ou de comprendre : elles accompagnent ce qui est présent.
Là où la parole se tait, la fleur agit en douceur, pour rétablir le mouvement intérieur.
Edward Bach, médecin avant d’être chercheur en élixirs, avait observé que la guérison ne dépendait pas seulement du traitement médical, mais aussi de l’état émotionnel du patient.
Une peur constante, un découragement profond, une colère retenue peuvent ralentir le processus de guérison.
À l’inverse, une personne apaisée, confiante, reliée à sa force intérieure, favorise naturellement la régénération de son organisme.
C’est ce qu’il appelait « l’harmonie entre l’âme, le corps et l’esprit. »
Pas une idée mystique, mais une évidence : le bien-être émotionnel influence directement notre santé.
Les émotions non exprimées créent souvent des tensions.
Elles pèsent sur le système nerveux, perturbent le sommeil, la digestion, l’immunité.
Et avec le temps, cette tension permanente peut accentuer la fatigue et le mal-être.
Les Fleurs de Bach offrent un moyen simple et naturel d’alléger ce fardeau intérieur.
Elles nous aident à retrouver un équilibre émotionnel, ce qui permet de mieux vivre le parcours de soin, d’être plus réceptif à ce qui soutient vraiment, et de se sentir acteur de son mieux-être.
Comprendre la maladie à travers les émotions
Derrière chaque symptôme, il y a un ressenti, une histoire émotionnelle. Comprendre ce que l’on vit intérieurement pendant la maladie permet de mieux accueillir le processus de guérison, et d’y intégrer les Fleurs de Bach comme soutien émotionnel.
On parle généralement du corps malade, mais beaucoup moins de ce que vit « le cœur » pendant ce temps-là.
Et pourtant, c’est souvent lui qui encaisse le plus.
Nos émotions ne sont pas des caprices passagers : elles ont un impact bien réel sur notre organisme.
Le stress chronique, par exemple, déclenche une cascade de réactions physiques, accélération du rythme cardiaque, tension musculaire, troubles digestifs, baisse de l’immunité.
Une peur constante ou une tristesse prolongée peuvent épuiser le système nerveux, comme si le corps restait coincé en mode « alerte ».
À l’inverse, quand on retrouve la paix intérieure, la respiration se calme, le sommeil s’améliore, la vitalité revient.
Notre corps réagit en permanence à ce que l’on ressent, qu’on en ait conscience ou non.
Edward Bach l’avait bien compris : l’émotion est une clé majeure du processus de guérison.
Selon lui, il ne s’agissait pas seulement de soigner un organe, mais de réharmoniser la personne dans sa globalité.
Car un corps tendu par la peur ou la colère peine à se réparer.
Mais un corps soutenu par des émotions apaisées retrouve plus facilement son équilibre naturel.
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Quand les émotions s’accumulent
Dans la maladie, les émotions peuvent s’entremêler :
- la peur du diagnostic ou du traitement,
 - la colère de devoir tout ralentir,
 - la culpabilité d’avoir “lâché prise”,
 - la tristesse face à la perte d’autonomie ou de projets,
 - le découragement quand les progrès tardent à venir.
 
Chaque étape du parcours médical fait remonter des émotions différentes.
Et si elles ne sont pas exprimées, elles s’impriment.
Le mental sature, le moral baisse, la fatigue s’installe.
C’est ici que les Fleurs de Bach deviennent de véritables alliées.
Elles ne cherchent pas à supprimer ce que l’on ressent, mais à transformer l’émotion, comme si elles remettaient en circulation ce qui était figé.
Elles aident à faire passer la peur à la confiance, la colère à la paix, le désespoir à l’espoir.
Un soutien doux, mais profond
Les élixirs floraux agissent de manière subtile, mais leur action est souvent étonnamment tangible.
Lorsqu’on les prend régulièrement, on remarque petit à petit que quelque chose se détend le mental s’apaise, les réactions s’adoucissent, les larmes sortent plus facilement , ou le sourire revient sans qu’on sache trop pourquoi.
Ce changement intérieur influence tout le reste : on dort mieux, on mange mieux, on retrouve l’énergie d’avancer.
Et c’est souvent là que la relation à la maladie change : on ne la subit plus de la même façon.
Les Fleurs de Bach permettent à chacun de redevenir acteur de son mieux-être, même quand la médecine conventionnelle est indispensable.
Elles agissent en complément, en soutenant l’émotion là où le médicament agit sur le symptôme.
Cette complémentarité est précieuse.
Parce que dans la maladie, il n’y a pas seulement un corps à soigner : il y a une personne entière à accompagner.
L’émotion comme messagère
La maladie vient souvent rappeler un besoin profond : celui de s’écouter, de ralentir, de s’accueillir tel qu’on est.
Mais il n’est pas nécessaire de « comprendre pourquoi » on est malade pour bénéficier des Fleurs de Bach.
Leur rôle, c’est avant tout de ramener de la douceur dans ce qu’on traverse, sans analyse ni introspection forcée.
Elles permettent de mieux vivre le moment présent, de respirer un peu plus librement à l’intérieur de soi.
Et c’est souvent à ce moment-là que la guérison, physique, morale ou émotionnelle, commence à se remettre en marche.
Le Dr Edward Bach et sa vision de la guérison émotionnelle
Le Dr Bach voyait la maladie comme un désaccord entre l’âme et la personnalité. Sa méthode florale invite à rétablir l’harmonie intérieure pour retrouver paix et vitalité.
Avant d’être le nom d’une méthode, Edward Bach était un médecin profondément humain.
Formé à la médecine traditionnelle, il a longtemps travaillé dans les hôpitaux de Londres, observant jour après jour les effets du stress, de la peur et du désespoir sur ses patients.
Ce qu’il voyait l’a marqué : certains malades guérissaient plus vite que prévu, d’autres s’affaiblissaient malgré des soins identiques.
La différence ? Leur état émotionnel.
Il a alors compris que pour soigner véritablement, il ne suffisait pas de traiter le corps : il fallait écouter la personne dans son ensemble.
Ses émotions, son vécu, sa manière de traverser l’épreuve avaient autant d’importance que le traitement lui-même.
C’est ainsi qu’est née sa recherche d’une médecine plus simple, naturelle et accessible à tous, une médecine du lien entre le corps et l’esprit.
Pour en savoir plus sur la vie et la philosophie du Dr Bach, consulte le site officiel du Centre bach https://bachcentre.com/fr/
Les 38 Fleurs de Bach qu’il a mises au point ne visent pas à remplacer les traitements médicaux, mais à accompagner les émotions qui fragilisent la santé : peur, colère, découragement, culpabilité, manque de confiance…
Elles nous aident à retrouver un équilibre intérieur, cette force de vie qui soutient le processus de guérison.
Bach résumait cela en une phrase simple :
« Guérir la personne, pas la maladie. »
Et c’est cette vision que j’aime transmettre à travers mes accompagnements :
accepter que nos émotions fassent partie du chemin, et apprendre à les apaiser avec bienveillance.
Les principales émotions liées à la maladie et les Fleurs de Bach associées
Chaque émotion vécue pendant la maladie peut être apaisée par une fleur spécifique. Peur, fatigue, découragement ou tristesse : les Fleurs de Bach accompagnent chacune de ces étapes avec douceur et justesse.
Chaque personne vit la maladie à sa manière.
Mais certaines émotions reviennent souvent, comme des compagnons de route qu’il faut apprendre à apprivoiser.
Les fleurs n’effacent pas ces émotions, elles les éclairent.
Elles apportent une nouvelle compréhension, une respiration intérieure qui permet d’avancer autrement.
La peur
C’est l’émotion la plus fréquente : peur du diagnostic, peur de souffrir, peur de l’avenir…
Elle serre le cœur, fige le souffle et empêche parfois de prendre des décisions.
- Mimulus : pour les peurs concrètes — les examens, les opérations, les résultats.
 - Rock Rose : pour la panique, la peur intense qui paralyse.
 - Aspen : pour les peurs vagues, les angoisses diffuses qu’on ne s’explique pas.
 
Ces fleurs aident à retrouver le calme et la confiance, à respirer à nouveau.
Le découragement
La maladie épuise.
Quand le moral flanche, qu’on a l’impression que les efforts ne servent plus à rien, la lumière semble s’éteindre.
- Gentian : pour ceux qui doutent, qui se découragent au moindre contretemps.
 - Gorse : pour ceux qui n’espèrent plus du tout, convaincus que rien ne changera.
 - Mustard : pour cette mélancolie sans cause apparente qui recouvre tout d’un voile gris.
 
Ces fleurs redonnent de la foi en la vie, même quand tout semble immobile.
La colère et la révolte
“Pourquoi moi ?” — une question que beaucoup de malades se posent.
La colère contre le corps, contre la situation, contre l’injustice est naturelle.
- Holly : aide à adoucir les ressentiments, à rouvrir le cœur.
 - Willow : pour ceux qui se sentent victimes, envahis par l’amertume.
 - Beech : pour apaiser l’irritabilité ou l’intolérance face à la douleur.
 
Ces fleurs permettent de transformer la colère en compréhension, de retrouver la paix intérieure.
La culpabilité
Beaucoup de personnes se sentent coupables de tomber malades : « j’aurais dû faire plus attention », « je ne veux pas être un poids pour les autres ».
- Pine : aide à relâcher la culpabilité, à se pardonner.
 - Crab Apple : soutient l’acceptation du corps, surtout après des traitements ou des changements physiques difficiles à vivre.
 
Ces fleurs rétablissent une relation plus douce à soi-même, indispensable pour se reconstruire.
La fatigue physique et morale
Quand le corps est épuisé, le mental suit et inversement.
- Olive : pour la fatigue profonde après un long combat.
 - Elm : pour ceux qui se sentent dépassés par leurs responsabilités.
 - Hornbeam : quand on manque d’élan pour démarrer la journée.
 
Elles aident à retrouver l’énergie vitale, sans forcer, juste en laissant la force naturelle revenir.
Le besoin d’adaptation
Une maladie bouleverse tout : rythme, priorités, habitudes, regard sur soi.
- Walnut : soutient dans les périodes de changement, de convalescence, de transition.
 - Larch : pour restaurer la confiance en soi quand on doute de ses capacités.
 
Elles offrent une stabilité intérieure quand tout le reste semble changer.
La tristesse et le deuil
La maladie confronte à la perte : perte d’énergie, d’autonomie, parfois d’une partie de soi.
- Star of Bethlehem : apaise les chocs émotionnels, les blessures du cœur.
 - Sweet Chestnut : aide à traverser les moments de désespoir extrême.
 
Elles apportent du réconfort, comme une main posée sur l’épaule quand tout vacille.
Comment utiliser les Fleurs de Bach pendant un traitement
Les Fleurs de Bach peuvent être prises en parallèle d’un traitement médical, sans aucune contre-indication. Elles ne remplacent pas les soins, mais aident à mieux vivre les émotions liées à la maladie.
Il est important de le rappeler : les Fleurs de Bach ne remplacent jamais un suivi médical.
Elles viennent en complément, comme un soutien émotionnel, une main douce posée sur le cœur pendant que la médecine agit sur le corps.
Leur rôle, c’est d’accompagner ce que tu ressens : la peur avant un examen, le stress d’un traitement, le découragement d’une convalescence trop longue, ou la tristesse face aux changements imposés.
Elles ne s’opposent à aucun traitement, ne présentent aucune contre-indication ni effet secondaire, et peuvent être prises en parallèle d’un traitement allopathique, d’une chirurgie, ou d’une thérapie.
Comment les prendre
- En flacon personnalisé : c’est la forme la plus adaptée en cas de maladie, car chaque vécu émotionnel est unique.
En consultation, je sélectionne généralement 6 à 7 fleurs maximum, selon les émotions que la personne traverse.
On place 2 gouttes de chaque élixir dans un flacon compte-gouttes de 30 ml rempli d’eau de source.
→ Posologie habituelle : 4 gouttes, 4 fois par jour. 
- En urgence émotionnelle (stress intense, panique, annonce de diagnostic, hospitalisation…)
Le Rescue Remedy peut être un bon allié.
Il réunit 5 fleurs (Rock Rose, Impatiens, Cherry Plum, Star of Bethlehem, Clematis) et aide à se recentrer quand l’émotion est trop forte. - En cure de soutien
Quand la maladie s’installe dans la durée, une prise régulière pendant plusieurs semaines permet d’équilibrer les émotions de fond : la lassitude, la peur, le manque d’énergie.
L’accompagnement se fait alors dans le temps, avec des ajustements selon l’évolution du vécu émotionnel. 
Quelques repères simples
- On choisit les fleurs pour les émotions présentes, pas pour la maladie.
Exemple : on ne prend pas la même combinaison pour une personne atteinte de la même pathologie si l’une est anxieuse et l’autre en colère. - Les élixirs floraux n’interfèrent pas avec les médicaments, les soins, ni les thérapies.
 - Les fleurs peuvent être prises par tous les âges : enfants, adultes, personnes âgées, y compris pendant une hospitalisation.
 
Pourquoi se faire accompagner
Pendant la maladie, on peut vite se sentir perdu face à ses émotions.
L’aide d’un praticien en Fleurs de Bach permet d’identifier ce qui est réellement à l’origine du déséquilibre émotionnel et de composer un mélange juste, adapté au moment.
C’est ce que je propose dans mes accompagnements :
un espace d’écoute, de douceur et de compréhension, pour t’aider à mieux vivre ce que ton corps traverse, sans te sentir seule face à tes émotions.
Accompagner la convalescence avec les Fleurs de Bach
Après une maladie, un traitement ou une opération, le corps n’est plus tout à fait le même.
Même lorsque la guérison est en bonne voie, il reste souvent une fatigue émotionnelle, un besoin de se réapproprier son corps et sa vie.
C’est une période délicate, où beaucoup de personnes me disent :
« Je devrais être contente d’aller mieux, mais je me sens vide. »
« J’ai peur que ça revienne. »
« Je n’ai plus confiance dans mon corps. »
Ces phrases sont précieuses, parce qu’elles révèlent les émotions du retour à la vie « d’après ».
Et c’est là que les Fleurs de Bach peuvent faire une vraie différence.
Retrouver confiance en son corps
La maladie laisse parfois une méfiance envers soi-même : on observe chaque signe, chaque sensation, comme une menace possible.
- Crab Apple aide à réconcilier la personne avec son corps, à l’aimer à nouveau malgré les cicatrices, les traitements ou les changements.
 - Larch redonne la confiance nécessaire pour oser reprendre des activités, sans peur de l’échec ou du regard des autres.
 - Walnut accompagne cette phase de transition, pour accepter les changements sans se sentir déstabilisé.
 
Petit à petit, ces fleurs permettent de se sentir de nouveau “habitant” de son propre corps pas juste en convalescence, mais vivant.
Apprendre la patience
Quand on a traversé une période de maladie, on a souvent envie que tout revienne vite comme avant.
Mais le corps à son rythme.
Et la convalescence demande d’apprendre à respecter ce temps d’intégration.
- Impatiens aide à ralentir, à accueillir les lenteurs du corps sans irritation ni frustration.
 - Oak soutient ceux qui veulent “tenir bon à tout prix”, même quand le corps réclame du repos.
 - Elm apaise ceux qui se sentent submergés par les responsabilités après une longue pause.
 
Ces fleurs apprennent à s’écouter sans culpabilité, à comprendre que la vraie force se trouve parfois dans le fait de ne rien forcer.
Apaiser la peur de rechuter
Même lorsque les soins sont terminés, il reste parfois cette peur sourde : “Et si ça recommençait ?”
Ce doute, cette appréhension, peuvent ronger le moral et empêcher de se projeter sereinement.
- Mimulus apaise la peur concrète d’une rechute, des examens à venir, ou des douleurs qui reviennent.
 - Aspen calme les angoisses diffuses, ce sentiment d’insécurité sans raison précise.
 - Rock Rose aide à retrouver le courage après une période d’épreuves intenses.
 
Ces fleurs réinstallent la confiance dans la vie, en redonnant à la personne la sensation d’être à nouveau en sécurité.
Accompagner la convalescence : retrouver confiance, patience et élan de vie
Après la maladie, il faut du temps pour retrouver confiance, patience et énergie. Les Fleurs de Bach soutiennent cette phase de convalescence, en réinstallant l’équilibre émotionnel et la vitalité intérieure.
La convalescence est une étape sensible, souvent sous-estimée.
Après la maladie, il faut réapprendre à faire confiance à son corps, à respecter son rythme, à accueillir les émotions qui se succèdent.
Petit à petit, on passe de la méfiance à la réconciliation avec soi-même.
On découvre qu’être en convalescence, ce n’est pas seulement attendre que le corps guérisse, c’est réapprendre à habiter sa vie autrement — avec douceur, gratitude et patience.
Les jours de fatigue, les lenteurs du corps, la peur de rechuter… tout cela fait partie du processus.
Apprendre à écouter ces signaux sans les juger, c’est déjà un pas vers la guérison.
Et puis vient le moment où la vitalité revient : l’envie, la curiosité, le goût du mouvement, parfois timidement d’abord, mais toujours avec sincérité.
On retrouve cette petite flamme intérieure, celle qui donne envie d’avancer, de créer, de savourer à nouveau les plaisirs simples.
Enfin, peu à peu, la confiance dans l’avenir renaît.
Les projets reprennent forme, la peur recule, et la gratitude s’installe.
La convalescence devient alors un chemin de renaissance, une traversée vers un soi plus conscient, plus apaisé, et profondément vivant.
Le rôle du praticien en gestion émotionnelle
Être accompagné pendant la maladie, c’est bénéficier d’une écoute bienveillante et d’un regard global. Le praticien en Fleurs de Bach aide à identifier les émotions dominantes et à choisir les élixirs adaptés pour les apaiser.
La convalescence n’est pas une simple pause.
C’est un moment de renaissance intérieure.
Un temps pour se réajuster, retrouver sa place dans le monde, redécouvrir ce qui fait du bien.
Les Fleurs de Bach accompagnent cette étape avec une tendresse infinie.
Elles n’imposent rien, ne forcent rien , elles rappellent simplement à l’âme qu’elle peut à nouveau s’épanouir.
Le rôle du praticien dans l’accompagnement émotionnel de la maladie
Quand une personne vient me voir pendant une période de maladie ou de convalescence, ce qu’elle cherche, ce n’est pas un remède miracle.
C’est une écoute.
Une présence qui accueille sans juger, qui comprend ce que vivent le corps, le mental et le cœur lorsqu’ils traversent une tempête.
La maladie confronte à tant d’émotions qu’on ne sait parfois plus par où commencer :
peur du lendemain, culpabilité de ne plus « assurer », colère contre son corps, solitude, perte de sens…
C’est un brouillard émotionnel, dans lequel il est difficile de retrouver le nord.
Mon rôle, en tant que praticienne, c’est d’aider la personne à mettre des mots sur ce qu’elle ressent, à identifier les émotions dominantes, puis à composer, avec les Fleurs de Bach, un soutien personnalisé.
Chaque flacon est unique, comme chaque histoire.
Une approche tout en douceur
Pendant la consultation, je m’attache à écouter au-delà des mots.
Les Fleurs de Bach ne s’utilisent pas comme une ordonnance : elles se choisissent à partir du ressenti, du ton de la voix, de la manière dont la personne parle d’elle-même.
C’est une approche profondément humaine, intuitive et respectueuse.
L’idée n’est jamais de “combattre” une émotion, mais de lui redonner sa juste place.
Parce qu’une peur entendue devient du courage,
une tristesse reconnue devient du lâcher-prise,
et une colère exprimée devient une force tranquille.
En cabinet ou en visio
Certains viennent me rencontrer au cabinet de Brest, d’autres préfèrent la visio, plus confortable quand la fatigue ou les déplacements sont difficiles.
L’énergie de l’échange reste la même : bienveillance, authenticité, et une écoute profondément humaine.
Ensemble, nous composons un flacon de fleurs sur mesure, qui accompagne la personne entre deux séances.
Je donne aussi souvent des conseils complémentaires de naturopathie douce :
alimentation adaptée à la vitalité, respiration, gestion du stress, petits rituels de détente pour apaiser le système nerveux.
Ce n’est pas une méthode « de plus », c’est un chemin de retour à soi.
Le suivi émotionnel
La prise des fleurs agit dans le temps, par petites vagues.
Souvent, la première semaine apporte une détente, puis les émotions remontent plus clairement.
C’est normal : le corps se rééquilibre.
Lors des séances suivantes, nous ajustons le mélange selon l’évolution du vécu émotionnel.
C’est un accompagnement vivant, évolutif — tout comme la personne.
Le regard que je porte sur la personne
Je dis souvent à mes clients :
« Vous n’êtes pas votre maladie. Vous êtes une personne qui traverse un moment de vie. »
Et c’est ce regard qui change tout.
Quand on cesse de se définir par son diagnostic, on peut commencer à reprendre sa place dans sa propre histoire.
Les Fleurs de Bach nous rappellent que, même au cœur de l’épreuve, il y a toujours un espace de paix intérieure à retrouver.
C’est dans cet espace que la force de guérison peut se réactiver.
Une parenthèse d’humanité
La maladie isole souvent.
Les Fleurs, elles, relient.
Elles ramènent de la lumière là où il n’y a plus que fatigue ou lassitude.
Et dans l’espace de la consultation, il n’y a plus de performance, plus d’attente , juste le droit d’être là, tel que l’on est, et d’être entendu.
C’est souvent là que la vraie guérison commence :
dans ce moment où l’on se sent compris, reconnu, accepté.
En conclusion : les Fleurs de Bach, un soutien émotionnel pendant la maladie
La maladie est une traversée souvent bouleversante, mais elle peut devenir une occasion de se reconnecter à soi. Les Fleurs de Bach accompagnent ce chemin vers plus de paix, de confiance et d’acceptation.
Vivre une maladie, c’est traverser un territoire inconnu.
On ne choisit pas le moment, ni la forme que cela prend.
Mais on peut choisir la manière dont on va l’habiter.
Dans ces moments de fragilité, les Fleurs de Bach ne sont pas une solution miracle, mais elles deviennent un appui précieux.
Elles rappellent que, même au cœur de la douleur, il existe encore un espace de douceur, une zone de calme intérieur où tout n’est pas perdu.
Elles nous apprennent à écouter nos émotions au lieu de les subir, à reconnaître ce que nous ressentons sans honte, et à laisser la vie recirculer doucement.
Parce qu’au fond, la maladie, ce n’est pas seulement un combat.
C’est aussi un dialogue entre le corps et le cœur.
Et quand ce dialogue s’apaise, quand on réapprend à s’aimer, à se faire confiance, à se respecter , quelque chose en nous guérit déjà.
Et si c’était le moment de t’offrir ce soutien ?
Et si c’était le moment de t’offrir ce soutien ?
Si tu traverses une période de maladie, de convalescence, ou simplement un moment de fatigue émotionnelle, sache que tu n’es pas seul(e).
Les Fleurs de Bach peuvent t’aider à retrouver ton souffle, ton calme, et cette force tranquille qui rend tout plus supportable.
Je t’accompagne avec douceur et respect, en cabinet à Brest ou en visio, pour t’aider à apaiser ce que tu ressens et retrouver ton équilibre émotionnel.
Chaque séance est un pas vers plus de sérénité, de clarté et de confiance.
Découvre mes accompagnements ici
En résumé
- La maladie ne se vit pas qu’avec le corps : elle touche tout notre être.
 - Les Fleurs de Bach soutiennent les émotions que cette traversée réveille : peur, colère, fatigue, tristesse, découragement…
 - Elles aident à retrouver confiance, apaisement et force intérieure.
 - Elles ne remplacent pas les soins médicaux, mais les complètent harmonieusement.
 - L’écoute et la bienveillance sont au cœur de chaque accompagnement.
 
« Pour ceux qui sont malade, la tranquilité d’esprit et l’harmonie avec l’âme sont la plus grande aide à la guérison »
Dr Edward Bach


																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
																		
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